"Dangerous Orbits"
CD + LP
2. Glow
3. A Day Closer
4. OOP (Our Own Planet)
5. No Guru Holds me
Bérangère Maximin fait une musique électronique finement dérangeante et instinctive. Sculpteur sonore d’exception, elle débute dans un environnement académique avec une formation électroacoustique et intègre progressivement la contribution du post-punk, du dub et des arts sonores dans un style hyper-personnel, une production sensuelle et hypnotique, à l’impact immédiat.
BM arrive en métropole de son pays natal, l’île de la Réunion, à l’âge de quinze ans. Elle étudie avec le compositeur de musique concrète Denis Dufour (membre du célèbre Ina-GRM et élève de Pierre Schaeffer) et sort son premier album sur Tzadik, le label de John Zorn. Influencée par des compositeurs tels que François Bayle, Luc Ferrari, Eliane Radigue ainsi que par les précurseurs de la musique électronique glitch, Bérangère développe sa propre approche à la fois en studio et en concert, et met à profit ses expériences recueillies dans le cadre de collaborations avec Fennesz, Rhys Chatham, Richard Pinhas ou Fred Frith (avec qui elle s’est produite en duo).
Dangerous Orbits est le quatrième album de Bérangère Maximin, et son premier pour la collection Made To Measure de Crammed Discs.
Les oeuvres de Bérangère Maximin engagent l’auditeur dans des considérations d’espace et de textures. Dans son nouvel album, Dangerous Orbits, elles ne cessent d’osciller entre drame et légèreté. Voix en filigrane, mélodies étranges, infra-basses puissantes, drones spacieux, vibrations océaniques, salves orchestrales circulent avec une motricité évidente dans un univers multidimensionel, expansif et primitif.
A master manipulator of space and distance… sounds like Maximin sucking the listener’s brain up through a straw. - Rock-A-Rolla.
De son enfance sur la terre natale de sa mère, l’Île de la Réunion, BM garde une relation très particulière avec son environnement. Elle va puiser au coeur des larges matières sonores, de coulées successives de sons dynamiques et puissants et d’éruptions mélodiques, par un montage faussement répétitif. Un jeu tout en finesse où éléments synthétiques et acoustiques forment ce qu’elle aime appeler ses chimères digitales.
La compositrice électroacoustique produit un répertoire contrasté, marqué par des rencontres qui ont inspiré son écriture à divers degrés. Elle étudie avec le compositeur de musique concrète Denis Dufour puis retient l’attention de l’américain John Zorn qui sort Tant que les heures passent sur son label (2008). Elle croise également la route de l’artiste ukrainien Anton Yakutovych qui, jusqu’à sa mort l’an dernier, conçoit ses pochettes d’albums et une série évolutive de portraits. Elle s’inspire de sa pratique live sur la scène de musique improvisée de New York et en tournée européenne en solo et en duo avec des personnalités fortes tels que Fred Frith, Fennesz ou Rhys Chatham, et compose son second album, No One Is An Island (2012). Très différent de son prédécesseur et seul projet collaboratif jusqu’ici, il marque le début de reconnaissance que Bérangère reçoit de la part d’artistes établis.
Bérangère Maximin’s personality gives her a foundation for taking laptop music somewhere different, a meticulous producer with great resource and tenacity. The listener could get lost in minimalist backdrop and prominent bass, which I find really close to the spirit of the likes of King Tubby - The Quietus.
La série minimale que constitue Infinitésimal (2013) décrit une lente transformation, une plongée introspective résolument éloignée des académismes. Sentiments contradictoires se muent en sons morphologiques, lit de soupirs quasi-asphyxiants, effets dub, craquements métalliques, des zones imaginaires où seule la physicalité du moment semble compter.
Slowly, Infinitesimal establishes internal logic, matching the way things make sense in your head even if you can’t explain them. Maximin uses minimal tools to drill a bottomless sound-well. - Pitchfork.
Travailler sur cet album a déclenché un nouveau processus, une nouvelle trajectoire qui suggère une avancée en territoire paré de larges plaines et de reliefs. Bérangère Maximin enchaîne les enregistrements par une sorte de nécessité intérieure. Cinq pièces amples et organiques se constituent progressivement avec sens du détail et maturité, un grand espace où on prend plaisir à se perdre.
Pas étonnant que Dangerous Orbits trouve sa place dans la série Made To Measure parmi les talents particuliers que sont Jozef Van Wissem, Steven Brown, John Lurie, Arto Lindsay, Harold Budd, Brion Gysin, Aksak Maboul ou Hector Zazou.
... Bridging the intuitive and compositional but still [moulding] them into new compositions. Berangere Maximin is absolutely at the forefront of doing that - Craig Leon in Decoder Mag.
BM arrive en métropole de son pays natal, l’île de la Réunion, à l’âge de quinze ans. Elle étudie avec le compositeur de musique concrète Denis Dufour (membre du célèbre Ina-GRM et élève de Pierre Schaeffer) et sort son premier album sur Tzadik, le label de John Zorn. Influencée par des compositeurs tels que François Bayle, Luc Ferrari, Eliane Radigue ainsi que par les précurseurs de la musique électronique glitch, Bérangère développe sa propre approche à la fois en studio et en concert, et met à profit ses expériences recueillies dans le cadre de collaborations avec Fennesz, Rhys Chatham, Richard Pinhas ou Fred Frith (avec qui elle s’est produite en duo).
Dangerous Orbits est le quatrième album de Bérangère Maximin, et son premier pour la collection Made To Measure de Crammed Discs.
Les oeuvres de Bérangère Maximin engagent l’auditeur dans des considérations d’espace et de textures. Dans son nouvel album, Dangerous Orbits, elles ne cessent d’osciller entre drame et légèreté. Voix en filigrane, mélodies étranges, infra-basses puissantes, drones spacieux, vibrations océaniques, salves orchestrales circulent avec une motricité évidente dans un univers multidimensionel, expansif et primitif.
A master manipulator of space and distance… sounds like Maximin sucking the listener’s brain up through a straw. - Rock-A-Rolla.
De son enfance sur la terre natale de sa mère, l’Île de la Réunion, BM garde une relation très particulière avec son environnement. Elle va puiser au coeur des larges matières sonores, de coulées successives de sons dynamiques et puissants et d’éruptions mélodiques, par un montage faussement répétitif. Un jeu tout en finesse où éléments synthétiques et acoustiques forment ce qu’elle aime appeler ses chimères digitales.
La compositrice électroacoustique produit un répertoire contrasté, marqué par des rencontres qui ont inspiré son écriture à divers degrés. Elle étudie avec le compositeur de musique concrète Denis Dufour puis retient l’attention de l’américain John Zorn qui sort Tant que les heures passent sur son label (2008). Elle croise également la route de l’artiste ukrainien Anton Yakutovych qui, jusqu’à sa mort l’an dernier, conçoit ses pochettes d’albums et une série évolutive de portraits. Elle s’inspire de sa pratique live sur la scène de musique improvisée de New York et en tournée européenne en solo et en duo avec des personnalités fortes tels que Fred Frith, Fennesz ou Rhys Chatham, et compose son second album, No One Is An Island (2012). Très différent de son prédécesseur et seul projet collaboratif jusqu’ici, il marque le début de reconnaissance que Bérangère reçoit de la part d’artistes établis.
Bérangère Maximin’s personality gives her a foundation for taking laptop music somewhere different, a meticulous producer with great resource and tenacity. The listener could get lost in minimalist backdrop and prominent bass, which I find really close to the spirit of the likes of King Tubby - The Quietus.
La série minimale que constitue Infinitésimal (2013) décrit une lente transformation, une plongée introspective résolument éloignée des académismes. Sentiments contradictoires se muent en sons morphologiques, lit de soupirs quasi-asphyxiants, effets dub, craquements métalliques, des zones imaginaires où seule la physicalité du moment semble compter.
Slowly, Infinitesimal establishes internal logic, matching the way things make sense in your head even if you can’t explain them. Maximin uses minimal tools to drill a bottomless sound-well. - Pitchfork.
Travailler sur cet album a déclenché un nouveau processus, une nouvelle trajectoire qui suggère une avancée en territoire paré de larges plaines et de reliefs. Bérangère Maximin enchaîne les enregistrements par une sorte de nécessité intérieure. Cinq pièces amples et organiques se constituent progressivement avec sens du détail et maturité, un grand espace où on prend plaisir à se perdre.
Pas étonnant que Dangerous Orbits trouve sa place dans la série Made To Measure parmi les talents particuliers que sont Jozef Van Wissem, Steven Brown, John Lurie, Arto Lindsay, Harold Budd, Brion Gysin, Aksak Maboul ou Hector Zazou.
... Bridging the intuitive and compositional but still [moulding] them into new compositions. Berangere Maximin is absolutely at the forefront of doing that - Craig Leon in Decoder Mag.