"In The House Of Mirrors"
CD
2. Kanoon Ampa
3. Attainable Border: South
4. Wanna Mako
5. Sisyphe
6. Nazar Shaam
7. Hool Ki Seva
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Pour cet album (qui fut malheureusement son dernier), Hector Zazou a invité quatre instrumentistes virtuoses en provenance d'Inde et d'Ouzbekistan à pénétrer dans une chambre aux miroirs virtuelles, où le son se reflète d’une note à l’autre: un sorte d'équivalent sonore de la fameuse scène du film d'Orson Welles, "La Dame de Shanghaï".
Vingt-cinq ans après avoir posé les bases de la fusion Afro-électro (avec l'album "Noir et Blanc", enregistré en compagnie du chanteur congolais Bony Bikaye), et après de nombreux albums qui ont fait date, le toujours novateur Hector Zazou propose une approche séduisante de la musique classique d'Asie, dans laquelle les interprétations inspirées des musiciens sont magnifiées par leur interactions avec de subtils traitements électroniques.
"In The House Of Mirrors" a été enregistré à Mumbai avec un noyau de quatre musiciens: Toir Kuziyev (tambur, oud et saz), Milind Raikar (violon), Ronu Majumdar (flûte) et Manish Pingle (slide guitar indienne).
Le trompettiste norvégien Nils Petter Molvaer, le pianiste de flamenco Diego Amador, le flûtiste espagnol Carlos Nuñez et le violoniste hongrois Zoltan Lantos apparaissent également dans plusieurs pièces. L'album a été mixé à Paris, dans les studios de Radio France.
Notes et résonances forment des vagues qui poussent l’instrumentiste à plonger de la surface de l’onde vers le cœur même du son, à l’intérieur de lui même, explique Hector Zazou. L’utilisation de l’électronique –comme l’acoustique des églises pour le chant grégorien- devient alors un élément déterminant du jeu et renforce la spiritualité de la musique.
Ce jeu de réflections évoquera peut-être les dispositifs utilisés dans les années 70 par Terry Riley ou par Robert Fripp & Brian Eno, appliqués ici pour la première fois à des musiques classiques d'Asie.
Les solistes
Toir Kuziyev vit à Tashkent Uzbekistan. Il a étudié la musique traditionnelle au conservatoire national, accompagné la chanteuse Sevara Nazarkhan (Real World), et reste friand de nouvelles expériences. Il joue du tambur (un étrange instrument à cordes, au long manche) du doutar et du oud. Entre Ry Cooder, Ali Farka Toure et Anouar Brahem, il y a dans son approche assez de classicisme et de modernité pour penser différemment le mariage entre musique acoustique traditionnelle et musique électronique.
Milind Raikar vit à Mumbai, Inde. Il étudie d’abord le violon classique occidental puis se tourne définitivement vers la musique indienne. Son maître Pandit DK Datar lui enseigne le style « gayaki » (utiliser le violon comme une voix). Couvert de prix, il est à la fois capable d’une extraordinaire sobriété et d’une grande virtuosité.
Manish Pingle vit à Mumbai, Inde. Fils d’une célèbre musicienne, il choisit très vite la guitare indienne qui se joue comme la slide guitar americaine, posée sur les genoux, avec un bottleneck, et à laquelle ont été rajoutées des cordes sympathiques. Elève du grand Vishwa Mohan Bhatt ("A Meeting By The River", avec Ry Cooder), Manish fait partie de cette nouvelle génération de musiciens à la fois ancrés dans la tradition et curieux d’explorer d’autres horizons.
Vingt-cinq ans après avoir posé les bases de la fusion Afro-électro (avec l'album "Noir et Blanc", enregistré en compagnie du chanteur congolais Bony Bikaye), et après de nombreux albums qui ont fait date, le toujours novateur Hector Zazou propose une approche séduisante de la musique classique d'Asie, dans laquelle les interprétations inspirées des musiciens sont magnifiées par leur interactions avec de subtils traitements électroniques.
"In The House Of Mirrors" a été enregistré à Mumbai avec un noyau de quatre musiciens: Toir Kuziyev (tambur, oud et saz), Milind Raikar (violon), Ronu Majumdar (flûte) et Manish Pingle (slide guitar indienne).
Le trompettiste norvégien Nils Petter Molvaer, le pianiste de flamenco Diego Amador, le flûtiste espagnol Carlos Nuñez et le violoniste hongrois Zoltan Lantos apparaissent également dans plusieurs pièces. L'album a été mixé à Paris, dans les studios de Radio France.
Notes et résonances forment des vagues qui poussent l’instrumentiste à plonger de la surface de l’onde vers le cœur même du son, à l’intérieur de lui même, explique Hector Zazou. L’utilisation de l’électronique –comme l’acoustique des églises pour le chant grégorien- devient alors un élément déterminant du jeu et renforce la spiritualité de la musique.
Ce jeu de réflections évoquera peut-être les dispositifs utilisés dans les années 70 par Terry Riley ou par Robert Fripp & Brian Eno, appliqués ici pour la première fois à des musiques classiques d'Asie.
Les solistes
Toir Kuziyev vit à Tashkent Uzbekistan. Il a étudié la musique traditionnelle au conservatoire national, accompagné la chanteuse Sevara Nazarkhan (Real World), et reste friand de nouvelles expériences. Il joue du tambur (un étrange instrument à cordes, au long manche) du doutar et du oud. Entre Ry Cooder, Ali Farka Toure et Anouar Brahem, il y a dans son approche assez de classicisme et de modernité pour penser différemment le mariage entre musique acoustique traditionnelle et musique électronique.
Milind Raikar vit à Mumbai, Inde. Il étudie d’abord le violon classique occidental puis se tourne définitivement vers la musique indienne. Son maître Pandit DK Datar lui enseigne le style « gayaki » (utiliser le violon comme une voix). Couvert de prix, il est à la fois capable d’une extraordinaire sobriété et d’une grande virtuosité.
Manish Pingle vit à Mumbai, Inde. Fils d’une célèbre musicienne, il choisit très vite la guitare indienne qui se joue comme la slide guitar americaine, posée sur les genoux, avec un bottleneck, et à laquelle ont été rajoutées des cordes sympathiques. Elève du grand Vishwa Mohan Bhatt ("A Meeting By The River", avec Ry Cooder), Manish fait partie de cette nouvelle génération de musiciens à la fois ancrés dans la tradition et curieux d’explorer d’autres horizons.