"El Hombre Invisible"
Steven Brown
El Hombre Invisible
Pour son premier album solo depuis le début des années 90, le co-leader de Tuxedomoon nous livre une collection de chansons hypnotiques, une sorte de ‘cycle de mélodies’ qui se nourrit de sa vie au Mexique, où il réside depuis de longues années.
El Hombre Invisible est un album intimiste, centré sur la voix, les mélodies et les textes emblématiques de Steven Brown, porté par des arrangements élégants pour guitare, basse et cuivres occasionnels. Ainsi que, bien entendu, par le jeu de piano, de saxophone et clarinette si caractéristique de Mr Brown.
L'atmosphère et les textes de l’album reflètent certaines des expériences vécues et des impressions recueillies au cours des vingt-huit années mexicaines de Steven Brown. Qui comprennent notamment des tremblements de terre, un enlèvement, la fréquentation des zapatistes du Chiapas, la conscience aigüe des traces – toujours omniprésentes – de la conquête espagnole il y a cinq siècles et des effets délétères du “Most Dangerous Book in the World” (pour citer le refrain d’une des chansons) à savoir celui qui guidait les pas des conquistadors.
L’album se nourrit également des aventures de Steven en tant qu'activiste culturel local, et de son amour indéfectible pour la beauté de la nature et des habitants d'Oaxaca, sa ville d'adoption. El Hombre Invisible y a d'ailleurs été enregistré, avec la participation de musiciens locaux, dont Lila Downs, qui chante en duo avec Steven sur la chanson Familias Ricas. D'autres invités font leur apparition: Luc van Lieshout (Tuxedomoon) à la trompette et Chris Haskett (ex-Rollins Band) à la guitare. Les chansons ont été mixées à Berlin par le vieil ami et complice musical de Steven, Nikolas Klau.
Né dans l'Illinois, Steven Brown s'installe à San Francisco où il fonde Tuxedomoon avec Blaine L.Reininger en 1977, puis déménage à New York avant que le groupe ne quitte l'atmosphère toxique des États-Unis du début des années 1980. Après avoir erré à travers l'Europe, il pose ses valises à Bruxelles pendant douze ans. Des années plus tard, Steven tombe amoureux du Mexique lors d'une escale, alors qu'il se rend au Belize. Il décide de s'y installer en 1993. D'abord à Mexico, puis à Oaxaca, où il construit sa propre maison. Il revient régulièrement en Europe pour enregistrer et jouer avec Tuxedomoon, tout en développant diverses activités au Mexique: il y fonde plusieurs groupes (dont Nine Rain et l'ensemble à vent Ensamble Kafka), il mène un travail acharné pour soutenir des fanfares indigènes, il crée le Cinema Domingo, qui démarre par des projections hebdomadaires de films anciens dans sa maison, puis se transforme en un groupe (Cinema Domingo Orchestra) spécialisé dans l'écriture et l'interprétation publique de nouvelles bandes sonores pour des classiques du cinéma. Répétons-le, Steven aime Oaxaca, ses paysages (qui lui rappellent la Toscane) et les rencontres quotidiennes inévitables avec les aspects lumineux et obscurs de l'histoire et de la culture du Mexique.
Steven Brown interprétera la musique d'El Hombre Invisible en concert dans toute l'Europe à partir du printemps 2022.
Steven Brown El Hombre Invisible
SORTIE LE 15 AVRIL, 2022 CHEZ CRAMMED DISCS
DISTRIBUTION LP & CD: L’AUTRE DISTRIBUTION - DISTRIBUTION DIGITALE: PIAS
Track listing
1 Warning
2 El Hombre Invisible
3 The Book
4 Familias Ricas
5 Faces
6 Dutiful Beautiful
7 Fireworks
8 Resist
9 Kill
10 It Occurred To Me
11 Vice and Virtue
Musiciens
Steven Brown - voix, piano, clarinette, saxophones
Beto Cruz - synthétiseur
Nikolas Klau - claviers et percussions
Beto Cruz - guitare, basse, mellotron, synthétiseur
Julio Garcia - guitare
Bruno Varela - basse
Alejandro Herrera - jarana
Angel Garcia - violon
Jose Luis Hernandez Vasquez - trompette
Facundo Vargas - trombone
Oxama - percussions
Chris Haskett - guitare et basse
Luc van Lieshout - flugelhorn
Ana Diaz - voix
Lila Downs - voix
Mini bio de Steven Brown
Avec Tuxedomoon, Steven a d'abord enregistré deux albums emblématiques pour Ralph Records, le label des Residents, suivis de treize autres albums dans les années 80 et depuis 2004 (le groupe s’était mis en pause durant les années 90), tous parus chez Crammed Discs. Grâce à sa capacité à cristalliser un certain air du temps sombre et romantique, et à l'originalité de sa musique (qui embrasse et transcende post-punk, rock, électronique, musique minimale, classique, jazz musique tzigane, etc.), Tuxedomoon est rapidement devenu l'un des groupes les plus influents de la décennie et a fait le tour du monde.
En parallèle, Steven Brown a développé une carrière d'artiste solo : il a publié plus d'une vingtaine d'albums sous son nom (dont des collaborations avec Blaine Reininger et avec Benjamin Lew). Il a composé de la musique pour la danse, le théâtre, le cinéma et les défilés de mode : sa musique et celle de Tuxedomoon sont apparues dans des œuvres de Maurice Béjart, Thierry Smits, Wim Wenders, Patrice Chéreau et bien d'autres. Steven a créé et interprété de la musique pour le pavillon mexicain à la Word Fair 2000, a écrit des BO pour l'inachevé ¡Que Viva Mexico! (1930) et -à la demande du Goethe Institut- pour les premières américaines de divers films classiques restaurés. Il a remporté un Ariel (l'équivalent mexicain de l'Oscar) pour sa bande originale d'El Informe Toledo, un film sur le très respecté peintre-sculpteur-activiste Francisco Toledo. Et enfin, dans le cadre d'un travail collaboratif de Tuxedomoon et Cult With No Name, il a participé à la création de la BO de Blue Velvet Revisited (2015), un documentaire sur la réalisation du célèbre film de David Lynch, qui a été sélectionné par Lynch lui-même pour être présenté à son propre festival à Los Angeles.
El Hombre Invisible
Pour son premier album solo depuis le début des années 90, le co-leader de Tuxedomoon nous livre une collection de chansons hypnotiques, une sorte de ‘cycle de mélodies’ qui se nourrit de sa vie au Mexique, où il réside depuis de longues années.
El Hombre Invisible est un album intimiste, centré sur la voix, les mélodies et les textes emblématiques de Steven Brown, porté par des arrangements élégants pour guitare, basse et cuivres occasionnels. Ainsi que, bien entendu, par le jeu de piano, de saxophone et clarinette si caractéristique de Mr Brown.
L'atmosphère et les textes de l’album reflètent certaines des expériences vécues et des impressions recueillies au cours des vingt-huit années mexicaines de Steven Brown. Qui comprennent notamment des tremblements de terre, un enlèvement, la fréquentation des zapatistes du Chiapas, la conscience aigüe des traces – toujours omniprésentes – de la conquête espagnole il y a cinq siècles et des effets délétères du “Most Dangerous Book in the World” (pour citer le refrain d’une des chansons) à savoir celui qui guidait les pas des conquistadors.
L’album se nourrit également des aventures de Steven en tant qu'activiste culturel local, et de son amour indéfectible pour la beauté de la nature et des habitants d'Oaxaca, sa ville d'adoption. El Hombre Invisible y a d'ailleurs été enregistré, avec la participation de musiciens locaux, dont Lila Downs, qui chante en duo avec Steven sur la chanson Familias Ricas. D'autres invités font leur apparition: Luc van Lieshout (Tuxedomoon) à la trompette et Chris Haskett (ex-Rollins Band) à la guitare. Les chansons ont été mixées à Berlin par le vieil ami et complice musical de Steven, Nikolas Klau.
Né dans l'Illinois, Steven Brown s'installe à San Francisco où il fonde Tuxedomoon avec Blaine L.Reininger en 1977, puis déménage à New York avant que le groupe ne quitte l'atmosphère toxique des États-Unis du début des années 1980. Après avoir erré à travers l'Europe, il pose ses valises à Bruxelles pendant douze ans. Des années plus tard, Steven tombe amoureux du Mexique lors d'une escale, alors qu'il se rend au Belize. Il décide de s'y installer en 1993. D'abord à Mexico, puis à Oaxaca, où il construit sa propre maison. Il revient régulièrement en Europe pour enregistrer et jouer avec Tuxedomoon, tout en développant diverses activités au Mexique: il y fonde plusieurs groupes (dont Nine Rain et l'ensemble à vent Ensamble Kafka), il mène un travail acharné pour soutenir des fanfares indigènes, il crée le Cinema Domingo, qui démarre par des projections hebdomadaires de films anciens dans sa maison, puis se transforme en un groupe (Cinema Domingo Orchestra) spécialisé dans l'écriture et l'interprétation publique de nouvelles bandes sonores pour des classiques du cinéma. Répétons-le, Steven aime Oaxaca, ses paysages (qui lui rappellent la Toscane) et les rencontres quotidiennes inévitables avec les aspects lumineux et obscurs de l'histoire et de la culture du Mexique.
Steven Brown interprétera la musique d'El Hombre Invisible en concert dans toute l'Europe à partir du printemps 2022.
Steven Brown El Hombre Invisible
SORTIE LE 15 AVRIL, 2022 CHEZ CRAMMED DISCS
DISTRIBUTION LP & CD: L’AUTRE DISTRIBUTION - DISTRIBUTION DIGITALE: PIAS
Track listing
1 Warning
2 El Hombre Invisible
3 The Book
4 Familias Ricas
5 Faces
6 Dutiful Beautiful
7 Fireworks
8 Resist
9 Kill
10 It Occurred To Me
11 Vice and Virtue
Musiciens
Steven Brown - voix, piano, clarinette, saxophones
Beto Cruz - synthétiseur
Nikolas Klau - claviers et percussions
Beto Cruz - guitare, basse, mellotron, synthétiseur
Julio Garcia - guitare
Bruno Varela - basse
Alejandro Herrera - jarana
Angel Garcia - violon
Jose Luis Hernandez Vasquez - trompette
Facundo Vargas - trombone
Oxama - percussions
Chris Haskett - guitare et basse
Luc van Lieshout - flugelhorn
Ana Diaz - voix
Lila Downs - voix
Mini bio de Steven Brown
Avec Tuxedomoon, Steven a d'abord enregistré deux albums emblématiques pour Ralph Records, le label des Residents, suivis de treize autres albums dans les années 80 et depuis 2004 (le groupe s’était mis en pause durant les années 90), tous parus chez Crammed Discs. Grâce à sa capacité à cristalliser un certain air du temps sombre et romantique, et à l'originalité de sa musique (qui embrasse et transcende post-punk, rock, électronique, musique minimale, classique, jazz musique tzigane, etc.), Tuxedomoon est rapidement devenu l'un des groupes les plus influents de la décennie et a fait le tour du monde.
En parallèle, Steven Brown a développé une carrière d'artiste solo : il a publié plus d'une vingtaine d'albums sous son nom (dont des collaborations avec Blaine Reininger et avec Benjamin Lew). Il a composé de la musique pour la danse, le théâtre, le cinéma et les défilés de mode : sa musique et celle de Tuxedomoon sont apparues dans des œuvres de Maurice Béjart, Thierry Smits, Wim Wenders, Patrice Chéreau et bien d'autres. Steven a créé et interprété de la musique pour le pavillon mexicain à la Word Fair 2000, a écrit des BO pour l'inachevé ¡Que Viva Mexico! (1930) et -à la demande du Goethe Institut- pour les premières américaines de divers films classiques restaurés. Il a remporté un Ariel (l'équivalent mexicain de l'Oscar) pour sa bande originale d'El Informe Toledo, un film sur le très respecté peintre-sculpteur-activiste Francisco Toledo. Et enfin, dans le cadre d'un travail collaboratif de Tuxedomoon et Cult With No Name, il a participé à la création de la BO de Blue Velvet Revisited (2015), un documentaire sur la réalisation du célèbre film de David Lynch, qui a été sélectionné par Lynch lui-même pour être présenté à son propre festival à Los Angeles.