"Of Lovers, Gamblers and Parachute Skirts"
1CD
2. Moldavian Shepherds' Dance
3. Cold Snowball
4. The Fields Are Blooming
6. Manele Pomack
7. The High Balcony In Ciolpan
Pour célébrer son 25e anniversaire, le formidable groupe rom renoue avec les styles anciens qui ont enchanté le public occidental dans ses premiers albums: ballades roumaines, vieilles chansons d’amour tsiganes et musiques de danses d’antan, sans oublier les instrumentaux virevoltants aux accents turcs… Que la fête continue !
Pour la première fois depuis la disparition de ses plus vieux membres (Ion Manole, Neculae Neacsu, Cacurica et Ilie Iorga), le Taraf de Haïdouks explore à nouveau certains pans de son vaste répertoire et jette un regard rétrospectif sur sa carrière. Le Taraf a invité certains de ses anciens collaborateurs, tels que les excellents chanteurs Tsagoi (fils du regretté Neacsu) et Gheorghe Manole (fils de Ion Manole, dont il a recueilli l’héritage musical), ainsi que la flamboyante Viorica Rudareasa, qui avait autrefois interprété l’une des chansons mémorables du Taraf, “Dumbala Dumba”.
Le Taraf de Haïdouks est bien en perpétuelle évolution: loin de pratiquer une musique “traditionnelle” fixe et monolithique, il n’a jamais cessé d’absorber et de recycler de nouveaux éléments. Le groupe fut fondé en 1990 par des musiciens qui, jusque là, se produisaient dans des combinaisons diverses lors des évènements marquants de la vie du village (baptêmes, mariages, enterrements, récoltes etc). A cette époque, des accordéons “étrangers” s’étaient déjà glissés parmi les violons et cymbalums, et le répertoire des lautari (musiciens roms traditionnels) était désormais pimenté par des chansons provenant des cabarets de la capitale. Ensuite vinrent les mélodies et les rythmes à la turque et, plus récemment, l’influence de la nouvelle pop manele (qui, soit dit en passant, dérive directement du manea, un vieux style orientalisant pratiqué par les lautari). Les harmonies et les structures sont devenues plus complexes, les musiciens plus enclins à la virtuosité, et l’équilibre s’est modifié en faveur des pièces instrumentales.
Dans cet album anniversaire, Le Taraf de Haïdouks a repris tous ces fils pour tisser une chatoyante tapisserie de styles, qui rend hommage à la génération de ses parents.
TARAF DE HAÏDOUKS:
Gheorghe Falcaru: flûte
Anghel Gheorghe “Caliu”: violon
Robert Gheorghe: violon
Constantin Lautaru “Costica”: violon, chant (soliste sur les plages 3 & 10)
Marin Manole “Marius”: accordéon
Marin P. Manole: accordéon, chant (soliste sur 5 & 7)
Filip Simeonov: clarinette
Paul Giuclea “Pasalan”: violon, chant
Ion Tanase “Ionica”: cymbalum
MINI-BIO
Depuis la parution de son premier album (1991) et sa participation à “Latcho Drom” (le fameux film de Tony Gatlif), le Taraf de Haïdouks s’est imposé comme LE groupe emblématique qui symbolise la merveilleuse vitalité de la musique tsigane des Balkans. Le Taraf a multiplié les collaborations : concerts avec le Kronos Quartet au Royal Festival Hall de Londres, participation (en tant que mannequins/musiciens) aux défilés de Yohji Yamamoto, présence dans les bandes-son de films tels que “Les frères Grimm” de Terry Gilliam ou “Train de vie” de Radu Mihaileanu, collaborations avec Yehudi Menuhin, Pina Bausch ou encore Stephan Eicher, et apparition remarquée à l’écran (aux côtés de Johnny Depp et Christina Ricci) dans “The Man Who Cried”, le film de la réalisatrice britannique Sally Potter dont ils signent également une partie de la musique. Les membres du groupe semblent traverser toute cette agitation en conservant leur sens de l’humour et leur philosophie de la vie... Ils résident toujours dans leur modeste village de Clejani, au coeur de la campagne valaque.
Pour la première fois depuis la disparition de ses plus vieux membres (Ion Manole, Neculae Neacsu, Cacurica et Ilie Iorga), le Taraf de Haïdouks explore à nouveau certains pans de son vaste répertoire et jette un regard rétrospectif sur sa carrière. Le Taraf a invité certains de ses anciens collaborateurs, tels que les excellents chanteurs Tsagoi (fils du regretté Neacsu) et Gheorghe Manole (fils de Ion Manole, dont il a recueilli l’héritage musical), ainsi que la flamboyante Viorica Rudareasa, qui avait autrefois interprété l’une des chansons mémorables du Taraf, “Dumbala Dumba”.
Le Taraf de Haïdouks est bien en perpétuelle évolution: loin de pratiquer une musique “traditionnelle” fixe et monolithique, il n’a jamais cessé d’absorber et de recycler de nouveaux éléments. Le groupe fut fondé en 1990 par des musiciens qui, jusque là, se produisaient dans des combinaisons diverses lors des évènements marquants de la vie du village (baptêmes, mariages, enterrements, récoltes etc). A cette époque, des accordéons “étrangers” s’étaient déjà glissés parmi les violons et cymbalums, et le répertoire des lautari (musiciens roms traditionnels) était désormais pimenté par des chansons provenant des cabarets de la capitale. Ensuite vinrent les mélodies et les rythmes à la turque et, plus récemment, l’influence de la nouvelle pop manele (qui, soit dit en passant, dérive directement du manea, un vieux style orientalisant pratiqué par les lautari). Les harmonies et les structures sont devenues plus complexes, les musiciens plus enclins à la virtuosité, et l’équilibre s’est modifié en faveur des pièces instrumentales.
Dans cet album anniversaire, Le Taraf de Haïdouks a repris tous ces fils pour tisser une chatoyante tapisserie de styles, qui rend hommage à la génération de ses parents.
TARAF DE HAÏDOUKS:
Gheorghe Falcaru: flûte
Anghel Gheorghe “Caliu”: violon
Robert Gheorghe: violon
Constantin Lautaru “Costica”: violon, chant (soliste sur les plages 3 & 10)
Marin Manole “Marius”: accordéon
Marin P. Manole: accordéon, chant (soliste sur 5 & 7)
Filip Simeonov: clarinette
Paul Giuclea “Pasalan”: violon, chant
Ion Tanase “Ionica”: cymbalum
MINI-BIO
Depuis la parution de son premier album (1991) et sa participation à “Latcho Drom” (le fameux film de Tony Gatlif), le Taraf de Haïdouks s’est imposé comme LE groupe emblématique qui symbolise la merveilleuse vitalité de la musique tsigane des Balkans. Le Taraf a multiplié les collaborations : concerts avec le Kronos Quartet au Royal Festival Hall de Londres, participation (en tant que mannequins/musiciens) aux défilés de Yohji Yamamoto, présence dans les bandes-son de films tels que “Les frères Grimm” de Terry Gilliam ou “Train de vie” de Radu Mihaileanu, collaborations avec Yehudi Menuhin, Pina Bausch ou encore Stephan Eicher, et apparition remarquée à l’écran (aux côtés de Johnny Depp et Christina Ricci) dans “The Man Who Cried”, le film de la réalisatrice britannique Sally Potter dont ils signent également une partie de la musique. Les membres du groupe semblent traverser toute cette agitation en conservant leur sens de l’humour et leur philosophie de la vie... Ils résident toujours dans leur modeste village de Clejani, au coeur de la campagne valaque.