
Pour ce nouvel album, le tonitruant groupe congolais s'est associé à Batida (alias Pedro Coquenão), l'artiste angolais/portugais qui enflamme les scènes des festivals depuis deux ans.
Aux côtés du producteur/ingénieur du son Vincent Kenis, ils se sont retrouvés dans le studio/garage de Batida à Lisbonne, et ont invité plusieurs collaborateurs et amis de Batida, issus de la vibrante et cosmopolite scène lisboète : le guitariste Papa Juju (leader du plus important groupe local d’afro-fusion), la chanteuse Selma Uamusse (l’une des meilleures chanteuses africaines résidant au Portugal) et le MC AF Diaphra, artiste multimedia et slameur distingué.
Konono N°1 est basé à Kinshasa (République Démocratique du Congo), mais ses membres proviennent originellement de la région Bakongo, située à cheval entre le Congo et l’Angola. D’où les similitudes entre les rythmiques de Konono N°1 et ces racines de musiques angolaises dont s’inspire Batida pour ses albums et concerts. Cette rencontre était donc naturellement destinée à se produire !…
L’album a été produit conjointement par Vincent Kenis et Pedro Coquenão, et sort en avril 2016.
Konono N°1: le son inouï de ses pianos à pouces amplifiés et de sa section rythmique sauvage en a fait la coqueluche inattendue des publics indie, rock et électronique européens et américains. Depuis la sortie de son premier album "Congotronics" en 2004, Konono N°1 a joué dans les principaux festivals rock, été invité par Bjørk et Herbie Hancock à enregistrer sur leurs albums respectifs, obtenu un Grammy Award, et s'est vu rendre hommage par plusieurs des meilleurs jeunes musiciens indie anglo-saxons et européens, de CocoRosie à Beck ou Animal Collective. Konono N°1 a été fondé dans les années 60 par Mingiedi Mawangu, malheureusement décédé en 2015 à l'âge de 85 ans. Il avait transmis le flambeau à son fils Augustin depuis plusieurs années.
Batida (alias Pedro Coquenão), est un producteur de radio, de documentaires et de musique, né en Angola et élevé à Lisbonne. Son pseudonyme est inspiré par l’esprit DIY des cassettes/compilations pirates qu’on pouvait trouver dans les rues de Luanda, sa ville natale. Publiés sur le label anglais Soundway, ses deux albums lui ont valu les louanges des medias (Songlines a même écrit “Ceci pourrait être le disque qui va changer la musique électronique africaine du 21ème siècle”), et de ses pairs. Stromae a invité Batida à faire plusieurs de ses 1ères parties, et Damon Albarn l’a embarqué dans le projet Africa Express et lui a fait remixer l’un des ses morceaux.
Vincent Kenis est le créateur et le directeur musical de la série Congotronics, dédiée aux hybrides musicaux tradi-modernes de la République Démocratique du Congo. Il a "redécouvert" Konono N°1 au début des année 2000 et a produit tous leurs albums depuis. Il est aussi derrière ceux de Kasai Allstars, Staff Benda Bilili, Zap Mama, Taraf de Haïdouks, Tartit et bien d‘autres. Il a co-réalisé le mythique album "Noir et Blanc" de Zazou Bikaye (1983). Au départ musicien, il fut membre de deux premiers groupes phares de Crammed Discs: Aksak Maboul et The Honeymoon Killers. Il a aussi joué avec plusieurs artistes congolais, notamment Franco Luambo Makiadi (OK Jazz) et Papa Wemba.
Konono N°1 dans la presse
Un groupe unique et puissant. (Pitchfork, USA)
Jimi Hendrix serait fier… Etourdissant, dansant et frénétique... (Newsweek, USA)
Un univers sonore hallucinant, qui évoque à la fois le rock d'avant-garde et l'expérimentation électroacoustique. (Libération, FR)
Quelque part entre la motorik répétitive kraut-rock de Can, un carnaval brésilien, et de l'acid house pré-historique (The Word, UK)
Un "sound-system D" d'une redoutable efficacité, dont la brutalité sophistiquée marque durablement la conscience (Les Inrocks, FR)
L'une des parutions les plus saisissantes de l'année… a été comparée aux pionniers allemands Kraftwerk et au producteur de reggae Lee Perry (New York Times, USA)
La frénésie et la dynamique du meilleur Miles des années 70 ! (The Village Voice, USA)